ME VOILA, JE RENTRE

Publié le par les fleurs du Sultan

Dans la suite de l'histoire , je raconte un peu la mienne et la votre ,

bonne lecture :

 

"Pendant ce temps,

- Elle aussi se disait: je peux l’attendre le temps que ma jeunesse me protège du vent d’être débris,  d’être rejetée comme l’écume d’une mer sanglante et déchaînée. Je l’attendrais, je résisterais autant que le temps m’est compté  je serais digne de sa bravoure de cavalier. Mais, on a bien fait d’être écrit par une main de fée ou d’ange si vous voulez ou sûrement celle d’un rendez-vous de destinée, car dans l’ignorance de nos croyances, on chemine l’un vers l’autre avec tant d’interrogations et beaucoup de supplices. Peut-être que c’est ça le goût du plaisir?

Alors elle se fait toute petite et attend dans son coin l’arrivée dans la salle, le bal allait commencer, c’est ainsi que les choses ont étaient bien faites.
Elle dansait avec pudeur, avec douceur.
Lui, tournoyait, voguait dans les valses de minuit. Il la cherchait dans sa volonté et son désir d’être avec elle. C’était son autre partie sans laquelle la vie n’aurait pas de goût ni de charme, elle serait fanée entre tige et rose malmenée par le temps et les esprits.
Il courait puis marchait, lui aussi guettait…


«Mais la voilà, elle est là…Je la sens sans la voir. Elle est là, elle m’attend, elle ne m’a pas oublié!»
«Moi aussi je le sens. Je sens son parfum, son dédain, sa fierté, son éclat... Il arrive!»
«Pouf, comment vais-je être? Je sens que je perds mon souffle, enfin il ne m’a pas oublié.»
«Je ne laisserai personne l’approcher. J’ai pris des vagues et des épées pour pouvoir la toucher. Maintenant, je ne veux plus qu’elle soit seule ni moi cavalier solitaire. Je ne permettrais pas qu’on lui tienne compagnie.
Dorénavant,  je suis son unique cavalier.»
Alors j’avance, je frappe à sa porte
       -Qui est là?  Demande t-elle avec sa voix pudique et raisonnante dans ce silence noir.
       -Je suis un peu vous, une joie en larme et un sourire en chagrin. Je suis la plume de votre encrier, voulez-vous de moi?
       -Ma page est blanche et neuve. Elle cherche ses histoires et ses couleurs mais je ne sais pas si je dois faire confiance. De quelle couleur allez-vous peindre notre toile?
       -Si je suis artiste, vous serez mon modèle, mais en ce moment, je suis loin de l’être car en vous, existe l’art, et je ne suis que la main qui caresse, les yeux qui admirent le geste et le zeste de votre éclat.
       -Qui suis-je alors à vos yeux, charmant cavalier?
       -Tu es moi en ma moitié, en bon, en mauvais, en gris, en rosée,en bleu et en
violet. M’as-tu reconnu?
       -Je t’attendais. Prends donc la peine d’entrer.»

Alors le cavalier se déshabille tout en laissant derrière lui le passé, les voltiges d’un enfant désabusé et il devint maturité. Dans ses pensées excitaient les clés de cette union sacrée. On peut dire qu’elle et lui ont bien mérité cet instant de quiétude ou la clé trouve enfin son refuge.
Alors le mystère de la vie peut commencer à jouer, à flâner, à plonger dans une béatitude tant désirée, refoulée, aimée et cajolée.
Il franchit la porte, se mit à ses pieds et épousa sa moitié... Et voilà enfin,

 

 

 


L’ovule fécondée.


Et le 1er battement retentit. De ce 1er baiser entre elle et lui, un cœur est né.
Il est là et il respire déjà le bonheur sacré. C’est le 1er mot écrit sur la page. La plume et l’encre vont prendre des couleurs suivant les dédales de la vie.
-Je suis content qu’on ait pris le temps de me former, pensa le fœtus déjà en vie sinon, on aurait pu rater mon rendez-vous et je ne serais jamais venu les secouer. Alors pourquoi ne pas leur donner un coups de pieds pour leur dire: me voilà, j’arrive, moi que vous attendiez."


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Z
J'adooore ton écriture, comme tu soignes les images et les impressions... C'est magique.
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G
merci pour ton passage chez moi qui me permet de découvrir ton blog et à bientôt !
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L
comme je viens de prendre du bonheur à lire ce texte, si profond, si beau,<br /> tu as bien fait de venir chez moi,<br /> sinon, je ne l'aurais peut-être jamais lu,<br /> je reviendrai,<br /> bisous
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